Planche 36 : Parade
Case 1 : Vue de la cour principal du palais royal. Un escadron de 70 hommes à cheval s’élance. Devant Michel sur son cheval blanc en armure complète. Derrière deux par deux les hommes de troupes le suivent. Un étendard rouge sur lequel est dessiné une croix d’or, flotte au vent.
Case 2 : le Roi regarde depuis une des fenêtres du château, il est soucieux. A coté de lui le bouffon a une expression neutre.
Le Roi : «La force n’est jamais la solution. Au mieux il sera capturé, jugé et condamné pour sorcellerie. Mais s’il est tué où s’il arrive à s’échapper nous allons en faire un martyre persécuté pour ses idées. Les personnes l’ayant côtoyé oublierons ses défauts pour ne parler que des ses théories et des biens fait qu’il a apporté à sa communauté. J’espère que Michèle fera preuve de retenu. »
Le bouffon : « C’est le seul moyen pour discréditer sa Magnificence. Les idées qu’il propage remettent en cause les fondements de notre société. Que les progrès actuelles fassent reculer l’ignorance des basses classes soit, que la justice royale s’applique de façon équitable cela se comprend, mais croire que chaque homme peut connaître le bonheur en s’affranchissant des règles qui régissent notre sociétés n’est pas excusable. Cela nous conduirait à l’anarchie et au chaos, entraînant des souffrances bien supérieures à celles que nous vivons actuellement »
Case 3 : Vue des écuries du palais royale. Jeanne-Antoinette frotte les flancs d’un cheval qui est déjà scellé avec des gousses d’ails pour repousser les puces des rats qui transmettent la peste. Elle a une cape de voyage et des habits d’hommes.
Case 4 : Une d’une route en terre dans la campagne. Jeanne-Antoinette traverse ventre à terre les terres du Roi. Sa cape vole au vent sur le dos de son cheval. Elle a mis un foulard autour de sa tête pour protéger sa bouche et son nez. Au loin il est possible de voir des villages en hautes des collines avec des bûchers qui fument. Le temps est gris. La pluie vient ajouter l’impression de grisaille.
Case 5 : La cavalière traverse un village dévasté par la peste. Plusieurs maisons sont condamnées avec de grandes croix rouges sur les portes et les volets. Plusieurs maisons sont en cendre. Jeanne-Antoinette croise un homme qui est sur une charrette pleine de corps. L’homme parait irréelle. Cela donne l’image de la mort convoyant ses victimes.
Case 6 : Jeanne-Antoinette dégoulinante d’eau est face au Marquis. Ayant appris l’arrivé d’un cavalier il est venu l’accueillir dans le hall de son château. Il est soucieux, Jeanne-Antoinette elle est salle et essoufflé par sa course à cheval.
Jeanne-Antoinette : « Un détachement de la garde vient pour vous arrêter. Vous ne pourrais pas les repousser avec vos valets. Ce sont des guerriers expérimentés et bien entraînés. Michel leur commandant n’a jamais connue de défaite. Il est bénit de Jéhovah.»
Le Marquis : « Bien! Dans ce cas si mes valets ne suffisamment pas, je vais appeler mes vassaux ! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire